Le préfet de Bakel loue le programme de TOSTAN dans le département
Le préfet de Bakel, Amadou Mactar Cissé, a loué, mercredi, le Programme de renforcement des capacités communautaires piloté par l’Organisation non gouvernementale TOSTAN dans son département depuis le mois de mars dernier.
Qualifiant d’ «important» le programme abandon de l’excision soutenu «en premier lieu» par les populations, M. Cissé a relevé que les élus locaux, notamment les présidents de conseils ruraux (PCR) et les conseillers, doivent travailler à le «conforter (…) et à l’aider à atteindre ses objectifs».
Il présidait une rencontre de partage sur le programme TOSTAN, à laquelle avaient pris part des chefs de services départementaux, sous-préfets, PCR, représentantes d’associations de femmes, des communicateurs traditionnels, entre autres.
«Du côté de l’administration, des services techniques, etc., tout le monde va s’y mettre pour qu’on harmonise les actions, afin de faire triompher le programme», a-t-il assuré.
«La promotion de l’abandon de l’excision est l’aspect le plus visible du programme que déploie l’ONG qui mène d’autres actions liées à la santé, l’éducation formelle, entre autres» a dit M. Cissé, relevant que l’ONG s’est implantée dans le département de Bakel depuis le 29 mars dernier.
Le préfet a noté qu’un «travail de sensibilisation des leaders d’opinion» doit être fait sur le terrain, car «certains pensent que le programme de TOSTAN est incompatible avec les préceptes de l’Islam».
Amadou Mactar Cissé a salué le «courage» du coordonnateur de TOSTAN qui a accepté d’intervenir dans «des zones aussi difficiles que Bakel», et a invité les populations et l’ensemble du mouvement associatif à accompagner cette initiative qui s’attaque à un aspect de leur culture.
«Le programme vise au changement de mentalité et de comportement au niveau des populations à la base», a pour sa part indiqué Mohamed El Kébir Bass, chargé de l’extension du programme TOSTAN en Afrique.
En mission de routine dans la Coordination régionale des pays qui abrite le programme (PRCC), M. Bass a insisté sur l’importance de l’information à la base et d’une «synergie entre tous les acteurs, que ce soit les communautés, les autorités administratives ou locales, les communicateurs en général, les partenaires stratégiques, techniques et étatiques».
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